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Les chariots citadins
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Du sens dans nos objets : quand le design devient ressource
Du 22 mai au 6 juillet 2025, la ville de Saint-Étienne accueille la nouvelle édition de la Biennale Internationale Design, un événement de référence en Europe pour tous ceux qui s’intéressent à la création contemporaine, à l’innovation durable et aux nouveaux modes de consommation.
Cette année, le thème donne le ton : « Ressource(s), présager demain ». Un mot au pluriel, qui ouvre le champ des possibles. Ressources naturelles, humaines, techniques, culturelles… Et surtout, une question centrale : comment réinventer nos manières de produire, de créer et de consommer ?
Dans un monde aux équilibres fragiles, le design devient plus qu’un outil esthétique : il devient un levier de transformation.
Chez Madame de Victorine, cette réflexion n’est pas théorique. Elle guide chacun de nos choix. Nous sommes intimement convaincus que le design peut être une ressource.
Le design à l’heure des ressources
Pendant longtemps, le design a été perçu comme une quête de nouveauté, de beauté, voire de sophistication. Il incarnait souvent un certain luxe, parfois inaccessible, parfois éphémère.
Mais ces dernières années, un changement de cap s’amorce. Face à l’urgence climatique, à la crise des matières premières, à la saturation des objets dans nos vies, une nouvelle génération de designers imagine des réponses. Créer moins, mais mieux. Privilégier la qualité à la quantité. Donner plus de valeur à ce qui nous entoure déjà.
La Biennale de Saint-Étienne illustre parfaitement cette transition. On y découvre des projets issus de collectifs, d’écoles, d’industries comme de petits ateliers. Tous ont un point commun : repousser les limites du design pour le rendre plus conscient, plus frugal, plus réparateur.
Parmi les tendances fortes de cette édition :
- Le recours à des matériaux renouvelables ou recyclés (textiles d’origine végétale, bois local, plastiques revalorisés…)
- La conception de produits réparables, démontables, évolutifs
- L’intégration des usages locaux dans les processus de création
- Une volonté de reconnecter design et territoire, pour éviter l’uniformisation
On ne parle plus ici d’objets « beaux » au sens classique, mais d’objets justes, conçus avec une conscience accrue de leur impact social et environnemental.

Madame de Victorine : une philosophie fondée sur la durabilité
C’est dans ce contexte que s’inscrit la démarche de Madame de Victorine. Dès le départ, notre ambition n’était pas simplement de créer un chariot de courses plus pratique ou plus design.
Nous voulions créer un objet qui a du sens. Un objet qui accompagne le quotidien sans le polluer, qui dure, qui s’adapte, qui respecte celles et ceux qui l’ont fabriqué.
Nos chariots VIC et DIABLE sont conçus à partir de bois issu de forêts gérées durablement.
Ils sont fabriqués en France, dans des ateliers à taille humaine.
Leur mécanisme repose sur la simplicité, l’ingéniosité et la robustesse.
En résumé : des objets conçus pour durer et pour rester utiles au fil du temps.
Chaque élément du design de VIC et DIABLE a été pensé dans cette logique :
- Une modularité qui permet d’adapter le chariot à ses usages : marché, courses, transport d’objets…
- Une solidité éprouvée, capable de supporter jusqu’à 30 kg
- Un style épuré, hors des modes, pensé pour traverser les années sans se démoder
Réparer plutôt que jeter : une nouvelle culture de l’objet
Là où d’autres misent sur la nouveauté, nous parions sur la fidélité. Car ce qui fait la valeur d’un objet, ce n’est pas son éclat neuf : c’est le fait qu’il vous accompagne.
Chez Madame de Victorine, nous avons imaginé VIC et DIABLE comme des objets qui durent. Grâce à leur structure en bois robuste, à leur mécanisme simple et accessible, ils peuvent traverser les années sans se dégrader.
Et si demain, chaque objet de notre quotidien était conçu dès le départ pour éviter l’obsolescence ?
C’est tout l’esprit derrière notre design : favoriser la durabilité, limiter les pièces complexes, et opter pour une conception sobre mais solide, pensée pour un usage long terme.
Dans une époque où les objets cassés finissent trop souvent à la benne, nous défendons une autre vision : celle d’un design qui résiste, qui se transmet, qui se répare quand c’est possible.
Un design local, ancré dans la vraie vie
Le design durable n’est pas réservé à une élite ou à des installations muséales. Il vit dans nos maisons, nos marchés, nos rues.
Chez Madame de Victorine, nous avons toujours voulu faire du design utile, beau, mais surtout accessible au regard de la qualité des chariots.
Nos produits ne sont pas « tendance ». Ils sont essentiels.Ils s’adressent à celles et ceux qui veulent mieux consommer, sans renoncer à l’élégance ni à la praticité.
Et surtout, notre engagement est territorial : de la conception à la fabrication, tout est pensé pour favoriser l’emploi local, les circuits courts et les savoir-faire français.
Conclusion : vers un design qui soigne
La Biennale Design de Saint-Étienne 2025 nous rappelle que l’objet, autrefois simple outil ou marqueur social, peut redevenir une ressource.
Une ressource de sens, d’équilibre, d’avenir.
Chez Madame de Victorine, nous avons fait ce pari : celui d’un design qui soigne plus qu’il n’éblouit. Qui s’ancre dans la réalité plutôt que dans la surenchère. Qui prend soin des gens autant que des ressources.
Notre ambition n’est pas de suivre les tendances, mais d’en initier de nouvelles : celles d’un design engagé, durable, incarné.